SCIENCES ET
LANGAGE
Dossier
réalisé par Nadège HALTER, Patrice RICHARD & Nicolas SCHWEITZER
PE2
A en 2002-2003
a) Les Instructions Officielles
b) Repères pour la mise en œuvre d’une démarche
scientifique
II) L’ORAL
III)
L’ECRIT
Si aucune séance de sciences expérimentales n’a pour objet d’étude le langage, c’est en revanche dans les allers et retours que le maître organise entre observation du réel, action sur le réel, lecture et production d’ écrits variés, que l’élève construit progressivement des compétences langagières (orales et écrites).
a) les Instructions Officielles
La maîtrise de la langue
dans les sciences expérimentales et technologie :
Sciences
expérimentales et technologie |
-
utiliser le lexique spécifique des sciences dans les différentes situations
didactiques mises en jeu, -
formuler des questions pertinentes, -
participer activement à un débat argumenté pour élaborer des connaissances
scientifiques en en respectant les contraintes (raisonnement rigoureux,
examen critique des faits constatés, précision des formulations, etc.), -
utiliser à bon escient les connecteurs logiques dans le cadre d’un
raisonnement rigoureux, -
désigner les principaux éléments informatiques. |
-
Lire et comprendre un ouvrage documentaire, de niveau adapté, portant sur
l’un des thèmes au programme, - Trouver sur la toile des informations scientifiques simples, les apprécier de manière critique et les comprendre, -
Traiter une information complexe comprenant du texte, des images, des
schémas, des tableaux, etc. |
-
prendre des notes lors d’une observation, d’une expérience, d’une enquête,
d’une visite, -
rédiger, avec l’aide du maître, un compte rendu d’expérience ou d’observation
(texte à statut scientifique), -
rédiger un texte pour communiquer des connaissances (texte à statut
documentaire), -
produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logiciel de
traitement de texte, -
communiquer au moyen d’une messagerie électronique. |
Programmes de
l’école primaire 2002.
b)
Repères pour la mise en oeuvre d’une démarche
scientifique
·
" Du questionnement à la connaissance en
passant par l’expérience "
Le canevas ci-dessous est destiné aux maîtres. Il a pour objet de leur donner des repères pour la mise en œuvre d’une démarche d’enseignement respectant l’esprit du Plan de rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie.
Il s’agit d’un document pédagogique opérationnel qui n’a pas la
prétention de définir " la " méthode scientifique. ni celle de figer
de façon exhaustive le déroulement qui conduit de la problématisation à
l’investigation puis à la structuration Apparentée aux méthodes actives, la
démarche proposée pourra notamment être comparée à celle qui est recommandée
pour la résolution de problèmes en mathématiques.
Par commodité de
présentation, cinq moments essentiels ont été identifiés. L’ordre dans lequel ils
se succèdent ne constitue pas une trame à adopter de manière linéaire. En
fonction des sujets, un aller et retour entre ces moments est tout à fait
souhaitable. En revanche, chacune des phases identifiées est essentielle pour
garantir l’investigation réfléchie des élèves.
Extrait du livret d’accompagnement des
programmes.
·
Divers
aspects d’une démarche expérimentale d’investigation
La démarche qui sous tend le Plan de rénovation des
sciences et de la technologie à l’école obéit aux principes d’unité et de diversité.
unité :
Cette démarche s’articule sur le questionnement des
élèves sur le monde réel : phénomène ou objet, vivant ou non vivant, naturel ou
construit par l’Homme. Ce questionnement conduit à l’acquisition de
connaissances et de savoir-faire, à la suite d’une investigation menée par les
élèves guidés par le maître.
diversité :
L’investigation réalisée par les élèves peut
s’appuyer sur diverses méthodes, y compris au cours d’une même séance :
·
expérimentation directe ;
·
réalisation matérielle (construction d’un modèle,
recherche d’une solution technique) ;
·
observation, directe ou assistée par un instrument ;
·
recherche sur documents ;
·
enquête et visite.
La complémentarité entre ces méthodes d'accès à la
connaissance est à équilibrer en fonction de l’objet d’étude.
Chaque
fois qu’elles sont possibles, matériellement et déontologiquement,
l’expérimentation et l’action directe par les élèves sur le réel doivent être
privilégiées.
Canevas d’une séquence
·
Le choix d’une situation
de départ ; paramètres qui ont guidé son choix par le maître en fonction
des objectifs des programmes) :
·
adéquation au projet de cycle élaboré par le conseil
des maîtres du cycle,
·
caractère productif du questionnement auquel peut
conduire la situation,
·
ressources locales (en matériel et en ressources
documentaires),
·
centres d’intérêt locaux, d’actualité ou suscités
lors d’autres activités, scientifiques ou non.
·
pertinence de l’étude entreprise par rapport aux
intérêts propres de l’élève.
·
La formulation du questionnement des élèves :
·
travail guidé
par le maître qui, éventuellement, aide à reformuler les questions pour s’assurer de leur sens, à les
recentrer sur le champ scientifique et à favoriser l’amélioration de
l’expression orale des élèves,
·
choix orienté et justifié par le
maître de l’exploitation de questions
productives (c.a.d. se prêtant à une démarche constructive prenant en
compte la disponibilité du matériel expérimental et documentaire) qui
débouchent sur un apprentissage inscrit dans les programmes,
·
émergence des conceptions initiales des élèves,
confrontation de leurs éventuelles divergences pour favoriser l’appropriation
par la classe du problème soulevé.
·
L’élaboration des hypothèses et la conception de l’investigation à réaliser pour les valider/invalider
·
gestion par le maître des modes de groupement des
élèves (de niveau divers selon les activités, par deux au groupe classe
entier) ; consignes données (fonctions et comportements attendus au sein des
groupes),
·
formulation orale d’hypothèses dans les groupes,
·
élaboration éventuelle de protocoles, destinés à
valider ou à invalider les hypothèses,
·
élaboration d’écrits précisant les hypothèses et
protocoles (textes et schémas),
·
formulation orale (et/ou) écrite par les élèves de
leurs prévisions : " que va-t-il se passer selon moi ", " pour
quelles raisons ? "
·
communication orale à la classe des hypothèses et
des éventuels protocoles proposés.
·
L’investigation
conduite par les élèves :
·
moments de débat interne au groupe d’élèves : les
modalités de la mise en œuvre de l’expérience
·
contrôle de la variation des paramètres,
·
description de l’expérience (schémas, description
écrite),
·
reproductibilité de l’expérience (relevé des
conditions de l’expérience par les élèves),
·
gestion des traces écrites personnelles des élèves.
·
L’acquisition et la structuration des connaissances :
·
comparaison et
mise en relation des résultats obtenus dans les divers groupes, dans d’autres
classes…
·
confrontation
avec le savoir établi (autre forme de recours à la recherche
documentaire), respectant des niveaux de
formulation accessibles aux élèves.
·
recherche des causes d’un éventuel désaccord,
analyse critique des expériences faites et proposition d’expériences complémentaires.
·
formulation écrite, élaborée par les élèves
avec l’aide du maître, des connaissances nouvelles acquises en fin de séquence.
·
réalisation de productions destinées à la communication du résultat (texte,
graphique, maquette, document multimédia).
Schéma
d’une démarche scientifique.
L’enseignement des Sciences incite à l’échange oral
autour des observations, des hypothèses, des explications et des expériences.
L’élève apprend à chercher le mot, la forme verbale
ou les modalités de langage qui lui permettent de communiquer au mieux ses
observations et explications. Il faut qu’il trouve les mots les plus justes,
qu’il articule des phrases bien construites, qu’il convainque par des
raisonnements bien charpentés.
Le débat scientifique est une situation d’oral dans
laquelle on travaille trois grands domaines de compétences qui sont :
-
le contenu du discours à apprendre aux enfants
-
la forme du discours (gestes, rôles, attitudes…)
-
les apports morpho-syntaxiques et lexicaux (à
définir et à prévoir)
Lors
d’émission d’hypothèses comme lors de la confrontation et de débats, il y a certaines compétences langagières à
acquérir dans ce domaine là et qui se construisent par l’interaction entre
élèves.
On
apprend à l’enfant à gérer ses arguments en utilisant à bon escient les mots et
expressions qui :
-
d’une part mettent l’accent sur la réfutation,
mécanisme clé du débat (je pense comme toi, mais, pourtant…)
-
d’autre part soulignant l’opinion personnelle (je
crois, à mon avis, je suis persuadé…)
On
lui apprend à utiliser correctement les connecteurs logiques (d’abord, de
plus…)
b) formuler une hypothèse et arriver à une conclusion.
Formuler une hypothèse et arriver à une conclusion sont deux fonctions langagières simples (en ce sens qu’elles peuvent être accomplies en quelques phrases). Par contre, il faut comprendre qu'elles sont d’une maîtrise difficile.
Elles sont complémentaires. En effet, pour formuler une hypothèse l’élève doit prédire les résultats de l’expérience qu’il entend mener tout en justifiant sa prédiction, alors que pour arriver une conclusion, il doit faire un retour sur l’hypothèse avancée plus haut et discuter dans quelle mesure les observations viennent confirmer (ou infirmer) l’hypothèse.
Dans les deux cas, la démarche demande à ce que
l’élève raisonne de façon critique et fasse appel à certains éléments de nature
plus théorique. Ces deux fonctions doivent donc être enseignées simultanément.
Formuler
une hypothèse et arriver à une conclusion sont des fonctions qui touchent tant
à la dimension science qu’à la dimension langue :
Les différentes parties
d’une hypothèse, elles-mêmes constituées de déterminants et de verbes, sont
reliées par des mots ou expressions chevilles comme « parce que », « comme » ou
« s’explique par le fait que ».
De la même façon, on arrive
à une conclusion en démontrant comment les observations viennent confirmer (ou
infirmer) l’hypothèse mise de l’avant dans l'hypothèse. La conclusion se
présente donc sous la forme d’un argument qui, comme l’hypothèse, fait appel à
certains éléments de nature théorique. Ainsi, elle reprend certaines
observations importantes et montre comment elles viennent confirmer
l’hypothèse. ( Comme avancé dans l’hypothèse).
Par contre, si les
observations viennent infirmer l’hypothèse, il faut la rejeter et peut-être
même en avancer une autre. Il s’agit-là de la dimension science de la
conclusion. Les différentes parties d’une conclusion, elles-mêmes constituées
de déterminants et de verbes, sont reliées par des mots ou expressions
chevilles comme « ceci démontre bien que
», « parce que », « comme avancé plus haut » ou « s’explique
par le fait que ». Il s’agit-là de la dimension langue de la conclusion.
De façon pratique et dans un premier temps,
l'enseignante place les élèves dans une situation de communication authentique
où, dans le cadre d’une expérience scientifique, ils/elles ont à formuler une
hypothèse et, après avoir effectué l’expérience, arriver à une conclusion.
Dans un deuxième et compte tenu des connaissances
pratiques et théoriques des élèves, elle interagit avec eux de façon à
développer leur habileté à formuler une hypothèse et arriver à une conclusion.
Ainsi, elle peut avoir à amener les élèves : -à
mieux comprendre la nature générale d’une hypothèse ou d’une conclusion, -à
faire appel à certaines connaissances théoriques afin de justifier l’hypothèse
avancée ou d’interpréter les observations, -à faire un retour sur l’hypothèse
avancée afin de voir dans quelle mesure les observations viennent la confirmer
et -à introduire les déterminants et les expressions chevilles nécessaires.
Dans un troisième temps, l’enseignante amène les
élèves à prendre un certain recul sur ce qu’ils viennent de faire pour qu’ils
réalisent les caractéristiques syntaxiques, discursives et sémantiques de
l’hypothèse et de la conclusion scientifiques
Les élèves qui pratiquent
les sciences expérimentales doivent tout au long du cycle, dire et écrire sur
leur cahier d’expérience l’aventure scientifique qu’ils vivent.
C’est en fait tout au long de la démarche que
l’élaboration d’écrits structure la pensée. Leur rôle évolue entre 2
pôles :
-
les écrits pour soi-même dont le rôle est de piloter
sa propre démarche et ses raisonnements (prise de note- brouillon).
-
les écrits pour les autres, souvent reconstruits
dont le rôle est communicationnel ( texte de statut documentaire).
L’écrit invite à objectiver,
à mettre à distance. Produire des écrits pour d’autres nécessite de les rendre
interprétables dans un système de référents qui n’appartient plus en propre à
leur seul auteur, et donc de clarifier les savoirs sur lesquels il s’appuie.
En classe de sciences, le
travail de production d’écrits n’a pas comme visée principale de montrer que
l’on sait écrire, mais bien de favoriser les apprentissages scientifiques de
l’élève, et de faciliter le guidage pédagogique du maître.
Les élèves sont invités,
individuellement ou en groupe, à produire des écrits qui sont acceptés en
l’état, et utilisés en classe comme moyens pour mieux apprendre.
Au delà du texte narratif, très usité à l’école, on introduit d’autres usages de l’écrit. Ce rapport renouvelé à l’écrit présente un intérêt tout particulier pour les élèves qui n’ont pas spontanément envie d’écrire, ou qui ont peu l’habitude de réussir dans ce domaine.
Ecrits Pour Soi |
pour mémoriser |
- garder traces d'observations, de recherches,
de lectures |
|
- revenir sur une activité antérieure |
|||
- rendre disponible des résultats |
|||
pour comprendre |
- réorganiser, trier, structurer |
||
- mettre en relation des écrits antérieurs |
|||
- reformuler des écrits collectifs |
|||
pour agir |
- préciser un dispositif |
||
- anticiper sur des résultats, des choix
matériels |
|||
- planifier |
|||
- ... |
|||
Ecrits Pour les Autres |
pour transmettre |
ce que l'on a compris, une conclusion, une
synthèse |
|
pour questionner |
une autre classe, un scientifique |
||
pour expliquer |
- ce que l'on a fait - ce que l'on a compris - référer |
||
pour synthétiser |
- hiérarchiser, mettre en relation |
||
Il appartient à l’élève, et
donc est le lieu privilégié de l’écrit pour soi, sur lequel le maître
n’intervient pas d’autorité ; mais c’est aussi un outil personnel de
construction d’apprentissages.
A ce titre, il est important
que l’élève garde son carnet tout le long du cycle : qu’il puisse y retrouver
la trace de sa propre activité, de sa propre pensée, y rechercher des éléments
pour construire de nouveaux apprentissages, des référents à mobiliser ou à
améliorer…
Le carnet comprendra donc
aussi bien les traces personnelles
de l’élève que des écrits élaborés
collectivement et ayant le statut de savoir, que la re-formulation par
l’élève de ces derniers écrits.
Toutefois, l’élève doit
pouvoir ne pas tout garder de ses tâtonnements et des ses brouillons.
Ses critères pour garder ou non une trace doivent concerner la pertinence de l’écrit par rapport à l’intention qui est la sienne, non la qualité intrinsèque de cet écrit en tant que tel.
Les écrits de statuts
différents gagneront à être facilement repérables par l’élève : par exemple et
à chaque fois que possible, la synthèse de classe sera traitée sur ordinateur
puis photocopiée pour chacun.
Dans la situation d’écriture
en sciences, l’élève mobilise l’essentiel de ses efforts sur le contenu des
connaissances en jeu et sur son activité (expérimentation, interactions…). Il
doit d’autre part intégrer des mots, des signes, des codes, spécifiques aux
textes à caractère scientifique.
La nécessaire implication
des élèves dans le travail doit amener le maître à une tolérance raisonnée. Les
compétences spécifiques liées à la production d’écrits en sciences se
construisent sur le long terme.
Le va et vient permanent et
réfléchi entre l’écrit personnel et l’écrit institutionnalisé favorise
l’appropriation par l’élève de caractéristiques du langage scientifique :
·
représentations codifiées ;
·
organisateurs des écrits liés aux mises en relation
(titres, typographies, connecteurs, …), en particulier à la relation de
causalité
·
usages des formes verbales : présent, passif.
Objectif de la
séquence : Connaître quelques propriétés de l’électricité.
a)
Séance 1 : Comment réparer une lampe de
poche ?
Objectifs
de la séance : - analyser un objet technique, une
lampe de poche.
-
détecter les causes de la panne.
-
Réparer la lampe.
Compétences
langagières sous-entendues :
-
émettre des hypothèses par rapport à une situation
problème.
Consigne : Trouvez pourquoi la lampe ne
s’allume pas.
-
être capable de formuler ses idées de façon claire
pour le reste de la classe.
-
Etre capable de respecter des règles de
communication (prendre la parole, écouter l’autre, adapter sa voix, tenir des
rôles différents)
Déroulement
de la séance :
Situation problème : Pendant la dernière tempête, j’ai
voulu me servir de ma lampe de poche, mais elle ne fonctionnait plus. Quelle
pouvait en être la cause ?
Activité des élèves :
-
émettre des hypothèses.
Structures langagières
visées : A mon avis….
Je
pense que…
C’est
peut-être…
Voici quelques unes des hypothèses formulées :
-
« l’ampoule est grillée »
-
« la pile est usée, déchargée »
-
« il n’y a pas d’ampoule »
-
« la ferraille jaune ne touche pas
l’alimentation »
-
« il n’y a pas de pile »
Expérimentation :
Chaque
groupe est face à une panne différente, et doit résoudre le problème ainsi
posé.
Ampoule dévissée, pas d’ampoule, pas de pile, pile
usée, ampoule grillée, mauvais contact au niveau des pôles de la pile.
Mise en commun :
Un
rapporteur est nommé dans chaque groupe. Il rend compte des recherche de son
groupe.
Enfin,
il confirme ou non l’une ou l’autre des hypothèses de départ. Chaque décision
est discutée avec l’ensemble de la classe.
Trace écrite :
Un
résumé est rédigé avec la classe. Il est recopié dans le cahier de sciences.
Remarque : la séance a été
enregistrée, au moment de la formulation des hypothèses et de la mise en
commun.
Cet enregistrement fait apparaître
le besoin pour les enfants d’acquérir un vocabulaire adapté. Ils s’expriment,
mais ne disposent pas du lexique approprié.
Les
instructions officielles ont ici été reprises, avec en gras les compétences mises en jeu dans la séance.
Sciences
expérimentales et technologie |
-
utiliser le lexique spécifique des sciences
dans les différentes situations didactiques mises en jeu, -
formuler des questions pertinentes, -
participer activement à un débat argumenté pour élaborer des connaissances
scientifiques en en respectant les contraintes (raisonnement rigoureux, examen
critique des faits constatés, précision des formulations, etc.), -
utiliser à bon escient les connecteurs logiques dans le cadre d’un
raisonnement rigoureux, -
désigner les principaux éléments informatiques. |
-
Lire et comprendre un ouvrage documentaire, de niveau adapté, portant sur
l’un des thèmes au programme, -
Trouver sur la toile des informations scientifiques simples, les apprécier de
manière critique et les comprendre, -
Traiter une information complexe comprenant du texte, des images, des schémas,
des tableaux, etc. |
-
prendre des notes lors d’une
observation, d’une expérience, d’une enquête, d’une visite, -
rédiger, avec l’aide du maître, un
compte rendu d’expérience ou d’observation (texte à statut scientifique), -
rédiger un texte pour communiquer des connaissances (texte à statut
documentaire), -
produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logiciel de
traitement de texte, -
communiquer au moyen d’une messagerie électronique. |
b)
Séance 2 : Allumer une ampoule avec une pile
(plate ou ronde) ?
Situation
proposée :
Il s’agit d’allumer une ampoule avec une pile. Est-ce possible sans la
structure de la lampe de poche ?
Objectifs
de la séance :
- notion de circuit simple
-
Verbalisation des résultats, acquisition de
vocabulaire
-
Premiers croquis schématiques
Déroulement
de la séance :
-
Situation problème : peut-on allumer
l’ampoule à l’aide de la pile sans la structure de la lampe ?
-
Consignes :
-
Allume l’ampoule à l’aide de la pile
-
Dessine ce que tu as fait
-
Affiche ton dessin
Cette
fois, les enfants travaillent seuls. Cela favorisera les tâtonnements de
chacun.
-
Expérimentation : laisser les enfants
tâtonner jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution.
-
Mise en commun :
Chaque enfant explicite son dessin, le groupe
réalise une analyse critique de la réalisation :
-
le dessin correspond-il au commentaire de son
auteur ?
-
le dessin est-il lisible ?
-
Reconnaît-on les différents parties de la pile, de
l’ampoule ?
-
La lecture du résultat peut-elle se faire sans les
commentaires de son auteur ?
-
Le dessin est-il suffisamment précis pour pouvoir
refaire la manipulation ?
-
Bilan :
Proposer
au tableau un croquis pour représenter la pile, un autre pour l’ampoule et une
symbolisation pour l’ampoule allumée. Annoter ces croquis.
Ces
croquis serviront à illustrer leur conclusion.
La
conclusion :
-
il faut deux contacts entre la pile et l’ampoule.
« Si je veux allumer l’ampoule, je dois… »
-
Faire exprimer toutes les bonnes solutions, sans oublier
celles qui constatent un échec. Il est très intéressant de constater que
quelque chose ne marche pas pour faire émerger de nouvelles questions.
-
Consigner la conclusion dans le cahier de sciences.
Sciences
expérimentales et technologie |
-
utiliser le lexique spécifique des
sciences dans les différentes situations didactiques mises en jeu, - formuler des questions
pertinentes, - participer activement à
un débat argumenté pour élaborer des connaissances scientifiques en en
respectant les contraintes (raisonnement rigoureux, examen critique des faits
constatés, précision des formulations, etc.), - utiliser à bon escient
les connecteurs logiques dans le cadre d’un raisonnement rigoureux, -
désigner les principaux éléments informatiques. |
-
Lire et comprendre un ouvrage documentaire, de niveau adapté, portant sur
l’un des thèmes au programme, -
Trouver sur la toile des informations scientifiques simples, les apprécier de
manière critique et les comprendre, -
Traiter une information complexe comprenant du texte, des images, des
schémas, des tableaux, etc. |
-
prendre des notes lors d’une
observation, d’une expérience, d’une enquête, d’une visite, -
rédiger, avec l’aide du maître, un
compte rendu d’expérience ou d’observation (texte à statut scientifique), -
rédiger un texte pour communiquer des
connaissances (texte à statut documentaire), -
produire, créer, modifier et exploiter un document à l’aide d’un logiciel de
traitement de texte, -
communiquer au moyen d’une messagerie électronique. |
Ø RESSOURCES
« AUDIOVISUELLES ET MULTIMEDIAS »
RESSOURCES « EN PAGES » |
¨
Une didactique
pour les sciences expérimentales, d’André
Giordan, Editions Belin, 240 pages, 1999.
Dans ce livre, l’auteur analyse les modes de transmission
des sciences à l’école et propose des stratégies plus efficaces, notamment en
matière de démarche scientifique.
¨ La Main à la pâte, les sciences à l’école primaire, présenté par Georges Charpak, Editions Flammarion, 160 pages, 2001.
¨ Des mains à la tête, de J. Borg, M. Faivre d’Arcier, J.-F. Monard et R. Planel, Editions
Magnard, 268 pages, 1999.
Partant du constat des difficultés que représente
l’enseignement des sciences à l’école, les auteurs de ce guide proposent une
réflexion sur la démarche expérimentale et détaillent les conditions
pédagogiques et pratiques qui permettent la mise en œuvre d’une démarche
expérimentale.
¨ Graines de sciences (1) et (2), sous la direction d’Isabelle Catala, Pierre Léna et Yves Quéré,
Editions Le Pommier, 240 pages, 1999 (1) et 2000 (2).
Ces deux livres, à l’intention des enseignants,
montrent qu’il est possible d’accéder sans formation initiale à un savoir
scientifique de qualité. Ils permettent d’enrichir sa culture scientifique
personnelle et donnent quelques idées d’expérimentations à mettre en place avec
les élèves. Fruit d’un échange entre scientifiques et enseignants, Graines de sciences (1) nous fait
découvrir le Soleil, la Terre, la forêt, les matériaux, les couleurs, les sons,
la cellule et le temps.
Graines de
sciences (2)
propose de nouveaux thèmes : le feu et la combustion, la subtilité de la
lumière, la dynamique des éruptions volcaniques, les algues maritimes, le
climat terrestre, la cuisine, le corps humain et ses grandes fonctions.
¨ L’Enseignement scientifique : comment faire
pour que ça « marche » ?, de Gérard de Vecchi et André Giordan, Z Editions, 222 pages, 1996.
Ce livre est particulièrement destiné aux enseignants désirant de trouver des « recettes » et des outils pédagogiques, mais voulant aussi une réflexion sur l’enseignement, sur la culture scientifique ainsi que sur leur propre pratique.
¨ Des idées pour apprendre, d’André Giordan, Françoise et Jack Guichard, Z Editions, 222 pages,
1996.
L’enseignant puisera dans ce complément du livre
précédent des propositions, des ressources et des outils pour élaborer un
cours, une exposition, une vidéo.
¨ L’Enseignement des sciences et de la technologie à
l’école,
Actes des séminaires organisés par la Direction de l’Enseignement Scolaire, CNDP de l’Académie de Grenoble, 118 pages,
2001.
¨ Enseigner les sciences à l’école, Actes des universités
d’été organisées par la Direction de l’Enseignement Scolaire, CNDP de l’Académie de Grenoble, 118 pages,
2001.
Les actes de séminaire précisent les orientations
pédagogiques du Plan de Rénovation des Sciences et abordent les questions que
posent leur mise en ouvre. Ceux de l’université d’été présentent des bases de
construction d’outils pédagogiques.
RESSOURCES
« EN LIGNE » |
http://www.eduscol.education.fr
Les nouveaux programmes de l'école, documents d'application et fiches.
http://www.cndp.fr/ecole/
Une rubrique spécifique pour l'enseignement des sciences et de la technologie
offre une aide au choix d'équipement des écoles.
http://www.inrp.fr/lamap
Des fiches pédagogiques et la possibilité de consulter en ligne des
scientifiques.
http://www.cartables.net/ressources/sciences/
Page de ressources en sciences présentant des liens classés par catégories vers
des sites web consacrés aux sciences, utilisables comme ressources par les
enseignants et/ou directement utilisables avec les élèves.
http://www.cnes-edu.org/
Le site présente le développement de projets et d'outils au service d'une
pédagogie active basée sur la démarche expérimentale (projets et outils),
l'organisation et la conduite d'opération en partenariat avec le tissu
associatif. De nombreuses idées et informations sur les activités liées à
l'espace.
http://www.lesdebrouillards.qc.ca/experiences/
Des expériences destinées aux jeunes de 9 à 14 ans qui peuvent, pour la
plupart, être réalisées par l'enfant seul. Pour la majorité des expériences,
une rubrique "C'est quoi le truc ?" donne des explications.
RESSOURCES « AUDIOVISUELLES ET MULTIMEDIAS » |
Cédéroms, Editeur : Odile Jacob, ‘La Main à la
pâte ‘ :
·
Que deviennent
les déchets ? Le cédérom montre comment une classe de primaire aborde la
problématique des déchets.
·
L’eau dans la
vie quotidienne : Le cédérom présente les différentes étapes pour mettre en œuvre
un module de huit séances sur l’eau dans la classe.
Cédéroms, Montparnasse Multimédia/ France Télécom Multimédia, 1999, « Les Petits Débrouillards »
·
A la
Découverte de la vie : 100 expériences classées en cinq thèmes (découverte, eau ,
air, propriétés de la matière, vivre dans l’eau).
·
Autour des planètes : 100 expériences classées
en cinq thèmes (exploration, mécanique, énergie, lumière et son, habiter
l’espace et astronomie).
·
Regard sur la
main à la pâte, cassette vidéo, VHS, 23 min., CRDP Lyon, 1998, Ressources Formation.
MALLETTE
PEDAGOGIQUE |
·
Mallette d’activités avec protocole pédagogique,
Editions Jeulin, www.jeulin.fr/Lamap/
Les mallettes rassemblent le
matériel nécessaire à la mise oeuvre d’un module, en dehors de ceux disponibles
dans les écoles ou que les enfants peuvent trouver à la maison. Différents
thèmes sont proposés : l’eau, les changements d’état, l’air, la météo,
l’astronomie, la lumière, les choses qui poussent, bio et chimie, os et
squelettes, le corps humain, les déchets, les liquides, circuits électriques,
le son.