Quelques réactions en vrac extraites de la pétition

Non à des nouveaux programmes de l’école en 2008

 

 

Et merci pour tous vos commentaires… on se sent moins seul !

 

Un appel… pour le département de la Loire

Marie : Je veux bien me mobiliser avec un groupe de penseurs -ou en former un- dans la Loire (42).
Je suis art thérapeute, mère de 4 enfants de 2 à 8 ans et prépare le concours d'instit’ (crpe 2).
Je me sens très concernée mais je suis sûre de n'être pas la seule.
Contactez moi : mariluna@neuf.fr

Les derniers commentaires :

Pascale : Mon enfant n’est pas un robot, ni un mouton. Non à la réforme DARCOS.

Ludovic : On a tellement de mal à trouver des parents d'élèves qui s'indignent de la situation que c'est encore + plaisant de voir un papi s’en occuper. Désolé que notre génération ne soit pas à la hauteur. Je vous dois un grand respect.

Patricia : Non à cette réforme, pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien. Il faudrait demander à Mr DARCOS s'il connait vraiment l'ampleur du problème pour cette réforme ?

Laurence : Avant de changer il y a nécéssité d'évaluer ! Si l'école avait été aussi chouette pour moi que pour ma fille née en 2000, je ne pense pas que j'aurais eu besoin de redoubler toutes les classes du lycée pour avoir le Bac !!!

Pascale : Il ne s'agit même pas d'un retour en arrière: il s’agit d'objectifs vides et creux, soient irréalisables et créant de l'échec, soient dangereux (maternelle), qui se veulent ambitieux avec moins de temps pour les réaliser, dans de mauvaises conditions et sans indications pédagogiques. Le gros problème en France étant les conditions d'enseignement dans certains quartiers, la formation pédagogique des enseignants, les temps de concertation et de travail en équipe qui seuls, permettent la distanciation, la réflexion et et l'élaboration concrète d'un savoir faire contre l'échec scolaire. On ne risque pas en 2008, de s'en approcher ! Car pour cela, il faut aussi du temps, donc de l'argent, des moyens humains supplémentaires ! Catastrophe !

Je suis mère de 3 enfants (1 an, 4 ans et 7 ans) et j'ai fait le choix de rester à la maison pour les élever tous les 3 après 5 années d'études supérieures.

Je suis très en colère par ces nouveaux programmes et la façon dont les choses se passent, rien n'est fait dans l'intérêt de TOUS les élèves, seuls les bons et surtout les enfants suivis par leurs parents pourront réussir. Pour moi l'école est faite pour que chaque enfant ait la possibilité de s'épanouir et de montrer ses propres capacités, qu'il apprenne à réfléchir et non à devenir un mouton ce que, à mon avis, la réforme va justement produire !!!

Clotilde : Je prépare le CRPE et je n’approuve pas ces nouveaux programmes impliquant un violent retour en arrière et c’est vraiment dommage que l’élève ne soit plus une priorité !!

Miryam : Non à la mécanisation du savoir. Oui à la construction du savoir.

Dominique : Tout est dit. En tant que parents d'élèves nous allons faire une lettre ouverte dans la presse.

Claire : Comment est il possible que les pouvoirs publics ne fassent aucun cas des études et des spécialistes de l'enseignement et de la pédagogie ?

Lucie : Absence de sens, la pédagogie va devenir un mot obsolète : nos enfants devront admettre des solutions, sans même les comprendre. L'éducation va devenir un gavage et non un acte ludique qui garantissait toute l'efficacité de la transmission des savoirs. Il y a de quoi être déstabilisé, alors qu'il aurait suffit de prendre le temps d'unez réforme certes mais en étudiant les orientations les plus efficaces (rythmes scolaires, souplesse sandinave avec les programmes allégés et souples...etc).

Céline : Honteux !!! Consternée !!!

Sandrine : Un scandale pour la pédagogie et l’apprentissage en général !

Catherine : Quel avenir pour nos enfants !! Une réussite à 2 vitesses... Comme beaucoup de choses aujourd'hui d'ailleurs. Notre société régresse.

Gwenaëlle : Non au speed dating scolaire.

Pascal : Pour mes enfants, et ceux des autres…

Carine : Il y en a marre ! Nos enfants ne sont pas des pions !

Chantal : Restons vigilents, concernés et progressistes.

François : Tout à fait d'accord avec cette analyse : ne laissons pas la démagogie détruire le résultat d'un travail de qualité.

Xavier : Faisons bloc pour faire reculer un projet néfaste pour l'enfant et pous la société.

Dominique : Moins d'heures dans la semaine mais plus de sport, de langues et des aberrations (soustraction et multiplication en CP!). C'est n'importe quoi !!! Nous sommes des professionnels, consultez-nous un peu !!!

Clémence : Je souhaite commencer le métier que j'affectionne tant dans des conditions qui prennent en compte l'enfant, dans son développement, avec ses capacités et difficultés.

Rachel : Ancienne Decrolyenne qui rêve que tous les enfants puissent profiter d'une école aussi ouverte et riche en "expériences fortes" qu'elle.

Florence : Pour former des esprits libres et critiques…

Danièle : Puissions-nous suffisamment être conscients de la gravité de ce qui se passe et capables de modifier en mieux le cours des choses ! Une enseignante du primaire.

Sophie : En tant que parent d'abord et enseignante ensuite, je trouve aberrant ce retour en arrière qui va bousiller une génération d'enfants si on le met en place ! il faut réagir de suite !!!

Autres commentaires :

Anne : Nos "penseurs anonymes" n'ont probablement jamais lu Benjamin Franklin :
"Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends". Dans la série "le meilleur des mondes", les nouveaux programmes vont faire fureur auprès de certains parents ! A quand les nouveaux programmes de la crèche pour formater nos enfants dès leur plus jeune âge ?

Danièle : Pourquoi systématiser l'exercice comme forme unique d'apprentissage alors que l'enquête PISA montre que les élèves français manquent de créativité?
Il vaudrait mieux privilégier le tâtonnement, la recherche de solutions et aussi et surtout mettre du sens sur ce qui est demandé par l'école.

François : Depuis 40 ans que je milite il y a toujours eu des rétrogrades cachés dont l'objectif était d'empêcher les recherches et les innovations ; maintenant ils sont au cabinet du ministre.

Sabine : Ces programmes ont été fait rapidement ...certainement pour pouvoir affirmer que des "choses (?!)" sont faites !! Il serait grand temps de chercher de véritables solutions aux problèmes que nous rencontrons dans les écoles et les collèges... Le changement de programmes ne règlera pas ces problèmes (malheureusement, ce serait trop facile !) Bon courage à tous !

Fabienne : Et si la solution, pour améliorer notre système scolaire était d'observer les expérimentations réalisées sur le terrain, de donner la parole et d'écouter VRAIMENT les enseignants, de faire confiance aux pédagogues et chercheurs en Éducation...???
Quand nos ministres comprendront-ils cela, au lieu de vouloir à tout prix mettre leur nom au bas d'un nouveau programme !!

Fabien : "Les cons, ça ose tout. C'est même à cela qu'on les reconnaît." Michel AUDIARD

Sylvie : La soi-disant consultation des enseignants est "bidon" puisque tout est déjà décidé. De qui se moque-t-on ?

Corinne : Ce projet de réforme est opaque et irréfléchi. La seule évidence est qu'il a été conçu pour faire un effet d'annonce et non pour le bien des enfants. C'est indigne.

Maïté : Le discours est très juste et reflète très bien les discussions qui ont lieu dans les écoles à propos de ces nouveaux programmes.

Laurence : Mère de famille consternée par le virage pris par notre pays, par le manque de conscience et de connaissance de terrain de nos dirigeants.

Antoine : « Aux anciens procédés qui consument tant de temps en vain, à la vieille méthode grammaticale, à la dictée – à l’abus de la dictée -, il faut substituer un enseignement plus libre, plus vivant, plus substantiel » (Jules Ferry, 1880).

Chantal : Un retour en arrière n'est pas le besoin actuel ! Des outils, des effectifs revus à la baisse...OUI!!!

Bastien : Pour une école adaptée à son temps et à la pointe de la pédagogie donc contre des nouveaux programmes rétrogrades.

Régine : Encore des décisions prises à la va-vite, sans concertation du corps enseignant !! Quand cesseront-ils enfin de prendre les enfants pour des imbéciles ?

Luce : Cette régression est inadmissible.

Sylvie : Programmes incohérents inadaptés au développement individuel des enfants.

Murielle : Cette pétition est là pour le bien de nos enfants et petits enfants.

Marie-Claude : Des textes bâclés, une école bradée, des enseignants excédés, des enfants robotisés: c'est ce que nos dirigeants appellent "améliorer" le fonctionnement de l'école...

Jeannette : Il faut préserver à nos enfants et petits enfants un enseignement développant un esprit critique et dispenser à tous et à chacun un enseignement adapté à notre société.

Carole : Nos étudiants arrivent à l'université avec d'autres compétences que celles que nous avions. C'est bien la créativité qu'il faut encourager.

Bernadette : Toutes les enseignantes que je connais trouvent que ces nouveaux programmes sont un véritable recul.

Marie-Hélène et Rémi : Sans nier la nécessité du nécessaire regard vers nos origines, il semble préférable de regarder devant pour avancer sans tomber dans le fossé !

Philippe : Aux armes citoyens ! Il n'y a pas que les nouveaux programmes, il y a aussi la mise en place des cours de soutien pendant les vacances.
Elle est belle l'égalité !
Certains élèves, ceux qui ont déjà de la chance, réussiront et iront passer leurs vacances à Courchevel ou à Saint Trop’ et les autres n'iront pas en vacances et en plus retourneront à l'école pendant les vacances.
Que les enseignants qui acceptent d'encadrer les cours de soutien pendant les vacances réfléchissent bien ; sous prétexte d'augmenter leur pouvoir d'achat ils font ce qu'en d'autres temps nous aurions appelé de la "collaboration".

Emmanuelle : Les programmes 2002 avaient été mûrement réfléchis et tenaient compte de l'enfant d'aujourd'hui dommage! Que de temps, d'énergie et d'argent perdus...
Pour améliorer les résultats et faire reculer l'échec il y aurait d'autres choses à revoir avant les programmes : les effectifs,les réseaux d'aide à développer, un professeur à disposition des élèves en difficultés dans chaque école afin de leur apporter un soutien régulier pendant les heures de classe ...

Fabienne : Les enseignants restent, les ministres passent! Ce n'est pas à des vieux singes qu'on apprend à faire la grimace !

Bernard : Cette frénésie de réformes va nous ramener au temps des serfs (ceux qui paient)... et des seigneurs (ceux qui signent... et qui encaissent)!

Marie-Claire : Je dis non à la perte de sens des apprentissages que vous dénoncez et j'ajoute que les conséquences sont très lourdes : perte de sens de nos valeurs et convictions de citoyen, dans notre métier et dans notre vie ... Que nous restera-t-il à vivre dans la société ?

Jean-Pierre : Archaïsme, obsurantisme, démagogie : on ne procéderait pas autrement si l'on voulait nuire à nos enfants. Un parent d'élèves.

Sophie : Ces programmes vont à l'encontre de tout le travail de ces 30 dernières années.
Va-t-on également faire fonctionner l'hôpital comme il y a 30 ans sous prétexte qu'on tombe encore malade ?

Valéry : La démocratie est morte, la consultation n'est qu'apparente!! Non à l'individualisme, à la compétition, à l'échec...Ces programmes ne sont pas dignes de notre société....elles ne préparent pas le monde de demain avec des citoyens responsables....ils veulent fabriquer des robots!! Au secours !

Emmanuelle : Le rôle de l'école c'est de faire en sorte que les hommes et les femmes de demain seront des êtres lucides capables de penser leur monde. Elle doit alors se donner les moyens de réussir dans sa tâche et ce n'est certainement pas les nouveaux programmes qui le permettront! Voudrait-on qu'on apprenne à ne plus penser? Nous allons dans la mauvaise direction et nous le savons. Peut-être pourrais-je conseiller à notre ministre une petite lecture Nouvelle petite philosophie d'Albert Jacquard. Voilà quelqu'un qui a appris à penser!

Michel : Reculer n’avance à rien…

Audrey : Où sont les valeurs de…

liberté : alors que le rythme des enfants ne sera plus pris en compte !

égalité : les élèves "en difficultés" vont être stigmatisés !

fraternité : quelles seront les relations humaines de ces futurs citoyens qui grandiront dans la crainte et la peur : de se tromper, du regard des autres ...?

Nous parlons d'enfants, de petits êtres en devenir et non de machines.Apprendre mieux ne signifie pas apprendre plus.

Fabienne : Il est clair que ce retour en arrière dans une société en pleine mutation est inquiétant... Nos enfants doivent être armés pour le monde tel qu'il est et non pour celui du joli temps passé dépassé...

Didier : Elu local, une fille enseignante, soucieux de l'avenir de l'éducation nationale, respectueux du travail des enseignants et très inquiet de la forme que prend l'éducation nationale sous la pression de ce gouvernement ultra libéral.

Pascale : Maman et enseignante, je ne peux qu'être inquiète ! Et je me demande quand l'intérêt des élèves, des enfants, des futurs citoyens de notre pays sera réellement pris en compte. Pour cela, il faudrait faire appel à des professionnels, des spécialistes de l'éducation, plutôt que se faire plaisir en laissant son nom sur une réforme (de plus !)...

Marie-Hélène : Ce ne seront plus 10% ou 15 % (d'ailleurs on ne sait pas exactement le nombre) d'élèves qui seront en difficulté mais au moins le double... quand on voit ce qui est attendu d'un élève de CP ou de CE1. Pourquoi n'allons-nous pas voir du côté de l'enseignement qui fonctionne, des innovations qui se font et qui ont du SENS ?
Pourquoi ne questionnons-nous pas la société, les parents, il n'y a pas que l'école qui soit responsable !!!

Harald : Syndicaliste depuis toujours je vous affirme toute ma solidarité, car dans toute ma vie professionelle je me suis engagé contre ces pas "rétro" dans l'éducation. Malheureusement le problème persiste dans nos deux pays et il faudra beaucoup d'engagement pour progresser.
Bon courage !

Marie-Noëlle : Il est facile de former des crétins de base, des singes savants. Il est plus difficile de former des citoyens, des êtres qui comprennent avant d'appliquer.

Gilles : Non au gavage pro libéral de petits enfants gavés de télévision 3 jours sur 7 ( non au samedi supprimé ) et de programmes scolaires sans apprentissage de la liberté critique ( les 4 petits jours qui restent) . Non à l'hypocrisie !

Xavier : A force de soigner leur aura, nos dirigeants en oublient de faire leur boulot, oeuvrer pour le bien de tous et s'y atteler dans la continuité...à quand une politique constructive ?

Géraldine : On ne peut pas enseigner au 21ème siècle comme on le faisait au 19ème ! A-t-on si peur de l'avenir que seul le passé puisse servir de référence ?

Aurélie : Non aux programmes 2008. Laissons le temps aux enfants d'apprendre...
Il est déjà difficile pour de nombreux enfants de maîtriser l'ensemble des compétences de fin de cycle. Comment feront-ils pour acquérir encore plus de connaissances (cf. français !) ?

Claire : Je suis très inquiète pour les enfants qui sont déjà en difficulté.... qu'adviendra-t-il pour eux qui ne parviennent déjà pas à assimiler tout le programme ?

Jacqueline : Réduction des horaires... augmentation des programmes... moins de temps pour la recherche, l'imagination, la création... Pauvres enfants !!!! Ce n'est pas comme cela que l'on va lutter contre l'échec scolaire mais c'est comme cela que l'on va créer des gens faciles à berner car ils n'auront acquis aucun sens critique.

Vincent d’Antibes : Ce sont les mêmes qui ferment les écoles le samedi et ouvrent les supermarchés le dimanche...
Je cite le préambule : "L’école primaire n’est pas une simple étape de la scolarité (...) Elle construit les
fondements d’une formation menant chacun à une qualification..."
Quant à la formation du citoyen, du moment qu'on a des travailleurs bien formés !

Christophe : Les programmes 2002, appuyés par le Socle Commun de Référence, le tout dans l'esprit pédagogique des cycles d'apprentissages devraient permettre la réussite d'un maximum d'élèves. Le projet de nouveaux programmes ne serait réservé qu'aux meilleurs, qui, de toute façon, réussissent quels que soient le programmes, la méthode, les outils.

Murielle : J’aime ce métier depuis toute petite. Cette vocation, ce plaisir d'enseigner de transmettre un savoir s'effrite car je ne me sens soutenue ni par ce gouvernement ni par les parents.

Monique : L'élève n'est plus au centre de ses apprentissages. Deux heures de moins dans la semaine....pour soit-disant aller à l'essentiel...sans aucun allègement des programmes...des incohérences...

Marie-France : Quand les ministres de l'éducation en auront-ils fini avec le complexe de la réforme qui portera leur nom pour rester dans les annales ? Changer sans cesse de direction ne mènera jamais nulle part.

Myriam : Jamais je n'ai ressenti de telles inquiétudes, voire de telles angoisses devant l'avenir de nos enfants et de notre école, à commencer par l'école maternelle dont la mort est annoncée, il suffit d'en considérer les programmes de petite section. Jamais je n'ai rencontré autant de collègues, qui jusqu'à présent dépensaient leur énergie sans compter, désabusés et atteints d'un ras-le-bol non des enfants ,non des parents, mais de tous ces coups assénés depuis plusieurs années par notre ministère. Une envie : quitter l'endeignement tel qu'il est prôné pour travailler avec des enfants et leurs parents, vraiment, autrement....

Cathy 33 : Les programmes de 2002 doivent être menés à leur terme et puis être évalués.

Que les démagos nous laissent travailler en paix auprès des enfants! Les réformes, les consultations ne se font pas dans l'urgence.

Anne-Claude : Ces nouveaux programmes sont une aberration! L'école de la IIIème république ne peut plus être! Si de telles compétences à atteindre devaient être appliquées, elles augmenteraient le nombre des élèves en difficulté dans nos classe et ne serviraient que ceux pour qui l'école est "facile"!

Cécile : une petite goutte d'eau, qui j'espère sincèrement grossira jusqu'à l'obtention du retrait de ce nouveau programme!

Véronique : revenir à l'école de grand papa c'est former des citoyens capable d'accepter toutes les "couleuvres" de nos politiques sans broncher et en rangs par deux SVP- merci.

Béatrice : fabriquons de braves petits soldats qui ne se rebifferont pas...

Marie : Aucune place pour la réflexion, dressage est le mot qui me vient à l'esprit.

Colette : Il est temps de réfléchir aux compétences de base indispensables à chacun, au lieu d'allonger une liste de connaissances.

Michel : Programmes 2008 ou comment demander + avec beaucoup de - (-de temps avec les enfants, - de postes, - de moyens, -de, -de, -de, -de, ...)

Evelyne : Que c'est triste de voir cela !et dire que vous nous avez fait encore une fois perdre notre temps en 2003 avec des soi-disant réformes !Les enfants que l'on nous confie pour les instruire méritent mieux que tout ça !Pitié pour eux ,ils nous font confiance ,alors pourquoi les leurrer ?Au nom de quel orgueil ? IL Y A TELLEMENT MIEUX à FAIRE POUR LES AIDER à DEVENIR DES HOMMES !

Isabelle : je ne suis plus certaine de vouloir faire ce métier qui était pour moi une vocation. Avec ces nouveaux programmes, je n'aurais plus l'impression d'enseigner mais de former de futurs petits soldats!

Martine : je suis instit ...j'ai devant moi des enfants et non des sacs de patates que l'on traite au gré des vents.....

Florence : cela va touours mieux en le disant, même si l'attention qui y sera portée sera sans doute minime. La consultation engagée sur les programmes semble un joli leurre au regard du calendrier proposé pour leur parution.... Continuons de croire au potentiel des enfants qui nous sont confiés...

Pierre : Tout faire pour apprendre aux enfants à réfléchir par eux-mêmes devrait être LE but de l'école.Sera-ce le cas avec cette "réforme" ?

Benoit : Donner un poisson ou apprendre à pécher ? Des têtes bien pleines ou bien faites ? Quel est l'objectif de cette réforme ? Avoir de bons résultats aux évaluations internationales ou préparer les Hommes de demain ? Grand-père moi aussi, je ne souhaite pas que mes petits-enfants soient esclaves des machines, des calculettes et des logiciels de correction orthographique et grammaticale. Mon idée de la France de demain n'est pas celle où la machine détient seule la Vérité. Que notre école apprenne à communiquer, à analyser, à réfléchir, à entreprendre, à créer, à être Homme. Est-il sérieux de couper le rameau de 2002 avant qu'il ait porté du fruit ? De grâce respectez la Vie !

Anne : Ces nouveaux programmes sont désastreux, surtout pour les élèves en difficulté et pour ceux qui n'ont pas accès à la culture. Mais pour les autres aussi : ils n'auront plus le temps de dire ce qu'ils savent déjà, expérimenter, étudier des documents... Il leur faudra subir des leçons frontales à longueur de journée. Les chercheurs en pédagogie et en fonctionnement du cerveau ont travaillé pour rien pendant un demi siècle.

Hervé : Notre système éducatif n'est pas parfait mais au lieu de l'améliorer, nos gouvernants sûr d'avoir raison s'entêtent, (avec un ministre de l'éducation incapable de faire une règle de 3) il faudra encore descendre dans la rue...